Grâce aux années de recherche de deux passionnés, Élie Coantic et Gildas Gouarin, le musée relate les mésaventures de plusieurs bateaux qui ont naufragé dans les eaux de la presqu'île. Que ce soit en baie, dans le coin de la Teignouse ou à la côte sauvage, les navires ont de tout temps fait naufrage. Faits de guerre, éléments déchaînés ou méconnaissance des obstacles rocheux, les épaves des bateaux et les objets qui en proviennent témoignent d'une riche histoire maritime locale.
L’Ardent, vaisseau français coulé par les Anglais en 1746.

Le Marlborough, vaisseau anglais de 74 canons, en novembre 1800, lors du blocus anglais des côtes bretonnes, talonne sur le plateau des Birvideaux.

Le Cuirassé France talonnant, en 1922, une roche dans le passage de la Teignouse.

L’Hanan, bombardé par des Mosquitos en 1944.

Le Thracia, cargo britannique, torpillé en mars 1917 par un sous-marin allemand. Sur les 38 hommes d’équipage, seuls le midship et le canonnier survivent.

Le Carl Bech, trois mâts norvégien, qui  avait quitté le Pérou le 10 septembre 1911. Essuyant une forte tempête, le navire entame une longue dérive. Il finit par se fracasser devant la pointe de Beg er Vil.

L'Artiglio, navire italien, mondialement célèbre pour ses recherches sur les navires chargés de trésors, comme L'Elisabethville au large de Belle-Ile, et reconnu pour la mise au point de techniques sous-marines révolutionnaires. Le 7 décembre 1930, il est englouti en faisant exploser la cargaison de dynamite du Florence H, bateau américain naufragé en baie en 1917.

Onze ans  de recherches sur l'épave de L'Artiglio ont permis de constituer ainsi quatre expositions permanentes de musées : à Quiberon, au musée des épaves de l'île de Sein, à Viareggio, et au musée maritime d'Imperia, en Italie.